Réforme (progressive) du français

Constat : Le français a intégré différents dialectes au cours des siècles et  accumulé les incohérences grammaticales et orthographiques. Plutôt que de le réformer en le simplifiant, comme cela a été fait en italien, les français ont préféré inventer des "règles" et leur ajouter des "exceptions". Ces règles ne sont en fait que descriptives et pour la plupart n'ont pas de fondement logique (on pourrait prendre une règle inverse et inverser les exceptions, cela reviendrait au même). Au total on fait semblant d'avoir une logique et l'on se crispe sur un ensemble tordu et incompréhensible de lois à façon. Il s'en suit que l'apprentissage du français est difficile, ce qui est à son désavantage.

Il convient donc de simplifier le français. Voici quelques propositions :

1. Les lettres de l'alphabet sont trop nombreuses et ont de multiples usages. Il y a à peu près cinq façons de rendre le son "s".
1a. La voyelle "y" est redondante avec "i", il faut la supprimer (comme en italien d'ailleurs). Les voyelles seront donc
      a, e, i, o, u.
1b. Accentuation: les accents circonflexes ont peu d'utilité et sont supprimés.
1c. "c", "k" et "q" sont redondants et d'usage compliqué (cédille, u après q etc.). La lettre "k" est rare et peut être supprimée, même si elle a l'avantage d'être univoque. Le son "k" (de képi, par exemple) sera donc transcrit par "c" qui sera univoque. "ka", "ke", "ki", "ko", "ku", "qua", "que", "qui", "quo", seront donc écrits "ca", "ce", "ci", "co", "cu". Cela ne change que la prononciation de "ce" et "ci".
1d. La modification précédente amène une rectification de la transcription du son "s" (de sale, par exemple). La lettre "s" servira à rendre ce son, sans besoin de la redoubler entre deux voyelles.
1e. Il faut également modifier la transcription du son "z" (de zéro ou base). La lettre "z" sera réservée à cet usage.

2. Les redoublements de consonnes seront supprimés, sauf celui du ll pour marquer le son mouillé de "fille".